YARMOUK
Grigi come macerie
trascinati fuori dal Mondo
i sogni mai nati
i sogni spezzati a Yarmouk!
“…un tozzo, solo un tozzo di calma”
“…un sorso, solo un sorso di vita”
rispondono solo silenzi !
Non case…macerie
grigie come pensieri
Non giochi …macerie
grigie come dolore
Non campi…macerie
macerie, ovunque, solo macerie!
i giorni di paura
le notti infinite e fredde a Yarmouk!
I bambini non giocano a Yarmouk
I bambini non piangono a Yarmouk
I bambini non sognano a Yarmouk
Aspettano immobili e tristi
un seno da cui attingere vita,
una ninnananna , una promessa…
Grigi come la macerie che li avvolgono,
scavati nel corpo e nell’anima
zitti!
stanno…nel silenzio del Mondo
a Yarmouk.
(silvana parlagreco)
—————————
” Grises comme ruines
Trainées hors du monde
Les rêves jamais nés
Les rêves brisés à Yarmouk !
“…une miette, juste une miette de calme ”
“…une gorgée, juste une gorgée de vie ”
Répondent seulement les silences !
Pas de maisons ….des ruines
Grises comme les pensées
Pas de jeux….des ruines
Grises comme la douleur
Pas de camps…des ruines
Des ruines, partout, seulement des ruines !
Les jours de peur
Les nuits sans fin et froides à Yarmouk !
Les enfants ne jouent pas à Yarmouk
Les enfants ne pleurent pas à Yarmouk
Les enfants ne rêvent pas à Yarmouk
Ils attendent, immobiles et tristes
Un sein d’où tirer un peu de vie
Une berceuse, une promesse…
Gris, comme les ruines qui les entourent,
Creusés dans le corps et dans l’âme
Silencieux….
Ils demeurent…dans le silence du Monde
à Yarmouk.
( tradotta da marie lo monaco)